Community Amigo : @chloemaly

@chloemaly s'exprime principalement au travers de l'art de la surimpression et elle a vraiment du talent ! Son goût pour l'expérimentation et la photographie argentique font qu'elle produit des images uniques et épatantes. Découvrez notre Lomographe au travers de son interview ainsi que ses secrets pour de sublimes photos en multi-exposition.

Hello Chloé, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toi ?

Hello, je m’appelle Chloé, j’ai 28 ans et je vis à Marseille, c’est aussi la ville où j’ai grandi. Déjà très jeune, j’utilisais des appareils photo jetables, notamment pendant mes vacances, avec lesquels j’aimais capturer ce qui m’entoure. Aujourd’hui mes principales sources d’inspiration puisent dans l’art dont la peinture, la musique et la culture cinématographique. J’ai d’abord commencé par étudier l’histoire de l’art et, actuellement je poursuis des études dans l’image afin de me perfectionner au niveau technique mais aussi dans d’autres disciplines comme le design et le graphisme.

Depuis combien de temps es-tu Lomographe ?

Je suis Lomographe depuis un peu plus d’un an. Je suis tombée par hasard sur l’une de vos compétitions « Voyage Voyages » avec le Mucem de Marseille, j’utilisais déjà depuis un moment les pellicules Lomography et j’ai donc apprécié de découvrir une plateforme dédiée uniquement à la photographie argentique.

Quelle place occupe la photographie dans ta vie ?

J’ai commencé il y a quelques années à photographier mon quotidien, des moments de vie avec les gens qui m’entourent. J’essaye au maximum de sortir accompagnée de mon appareil puisque je peux avoir envie de photographier quelque chose d’anodin, la plupart de mes photos ont été prises au jour le jour et souvent je fais encore des portraits des personnes que je fréquente ou celles que je rencontre.
J’utilise l’argentique puisque je ne cherche pas à produire un grand nombre d’images mais plutôt à prendre le temps de regarder, d’imaginer et d’immortaliser un souvenir. Par moments j’improvise et laisse place à l’accident, selon moi l’inattendu, l’imprévu, ce qu’on ne contrôle pas dans le rendu final donne une certaine authenticité à l’image, c’est le cas par exemple avec les soupes de pellicules que j’ai testées il y a quelque temps.
Avec l’argentique, j’aime expérimenter de nouvelles choses avec diverses pellicules et différents types d’appareils. Il m’arrive d’imaginer aussi des mises en scène avec des décors ce qui me pousse finalement, de plus en plus, à faire des séances photo.

Nous avons vu que tu avais pu tester plusieurs pellicules Lomography, en as-tu une favorite ?

J’ai beaucoup utilisé la pellicule Lomography Color Negative (en 400 ou en 800) pour son grain et ses couleurs vives. J’ai aussi testé la LomoChrome Metropolis, j’ai apprécié ses tons désaturés qui donnent un effet nostalgique et changent selon la luminosité. Cette pellicule est selon moi, bien adaptée pour les portraits et paysages en bord de mer.
À choisir, je dirais que j’ai une préférence pour la LomoChrome Purple puisque le résultat est toujours assez surprenant, elle transforme les couleurs naturelles en tonalités psychédéliques et permet de créer des bribes de fiction avec des paysages étonnants au rendu poétique, ainsi elle apporte un nouveau regard au sujet photographié.

Tu réalises de superbes photos en surimpression, qu’est-ce qui te plaît dans cette technique ?

La surimpression est une technique qui élargit les possibilités de la création offrant une plus grande capacité d’expression, ce qui permet d’aller plus loin dans la manière de faire passer un message ou une émotion. Le mélange des prises de vue permet de raconter une ou plusieurs histoires. À parti du réel, on peut aussi montrer aux autres une vision irréaliste, notre point de vue sur le monde qui laisse transparaitre notre imaginaire et nos rêves.

Des conseils à donner pour des personnes souhaitant expérimenter la surimpression ?

Pour commencer, il faut sous-exposer les clichés qui composent l’image finale. Si l’on fait deux prises de vue, il faut diviser par deux l’exposition de chaque cliché, soit en diminuant le temps de pose, soit en diminuant les ISO. En réalité, il est plus facile de faire des surimpressions dans des endroits sombres ou peu éclairés qu’en pleine lumière. Mais je dirais que le plus important est d’oser expérimenter même si ce n’est pas toujours une réussite, il faut prendre le temps et être patient. La surimpression est une technique où le hasard peut être un avantage, alors il faut essayer, tester plusieurs méthodes d’assemblage en jouant sur les contrastes et les couleurs.

Tu as beaucoup de photos sur ta LomoHome, en as-tu une préférée ?

C’est difficile d’en choisir une, elles représentent chacune un témoignage de mes expériences, des portraits de mes amis, la nature, la ville où j’ai grandi, ou encore mes voyages avec mon copain. Elles font appel aux souvenirs, à la mémoire et pour certaines c’est une façon de faire le lien entre paysage et intime. Elles forment comme une série de scènes simples du quotidien et peut-être même des fragments d’une seule et même histoire.

Y-a-t-il des LomoHome que tu aimes suivre et que tu aimerais mettre en avant ?

J’ai depuis en effet découvert pas mal de LomoHomes que j’ai beaucoup aimées comme notamment l’univers de @corentinschieb et @elisabethdare, les doubles expositions de @louisdazy, les portraits en noir et blanc de @holgernitschke, le travail de @lafilledeer, mais aussi les photographies de mode de @myfridayfilms et @littlerockarolla, ainsi que le monde surréaliste de @robertmaurice.

Merci Chloé d'avoir pris le temps de répondre à nos questions et d'avoir partagé tes photos avec nous ! N'hésitez pas à aller le suivre sur son compte Instagram et sa LomoHome.

Scritto da laurine-savigny il 2021-07-25 in